Madame Riton

La ligne artistique :

 
L’archétype de la femme, comme premier volet de recherches, non pas dans ce qui la différencie de l’homme mais au contraire ce qui l’en rapproche, son animus (d’animus-anima, conceptualisé par Carl Jung, selon lequel chacun possède dans son inconscient des éléments de l’autre sexe).
 
Dans cette perspective, la lutte de pouvoir entre les sexes n’a pas de sens, puisque les principes masculin et féminin sont présents tous deux en chaque individu, qui doit œuvrer à les harmoniser en lui-même. Hommes et Femmes ne pourront retrouver leur nature profonde que dans la reconnaissance et le respect de leur complémentarité.
 
Une première création sur les archétypes de la femme sauvage voit le jour en 2014 avec l’adaptation du conte  «Les Souliers Rouges » de Hans Christian Andersen, et inspiré de l’interprétation qu’en a fait Clarissa Pinkola Estés dans son ouvrage « Femmes qui courent avec les Loups». 
La femme sauvage présente dans « Les Souliers Rouges » articule : la part masculine et la part féminine de la Femme. 
 
Axelle    Farrugia,    signe    là    sa    première    mise    en    scène,    et    y    joue    la    fille    sauvage,    merveilleusement    accompagnée   par Cyrille Atlan qui interprète le rôle de « Madame ». Le pari de raconter une histoire sans parole ne pouvait se passer d’une création lumière, réalisée par PP (Patrick Ponchant) et d’un colossal travail d’arrangements musical pris en charge par Miléna Grange. Un conte qui se destine à un public adulte mais qui touche quand même les plus petits, et réunis ainsi les générations..
 

En 2016 forte de cette première collaboration Madame Riton réunit la même équipe et pose à nouveau la question de l’identité avec «ConSidérationS», texte écrit (et précédemment joué) par Cyrille Atlan, aujourd'hui interprété par Axelle Farrugia et Antoine Johannin. Adapté à deux voix pour l'occasion par Axelle Farrugia, la mise en rue s'écrit avec la collaboration bienveillante de Christelle Lehallier (Le Phun, Uz et Coutumes...) et le regard extérieur de Mathieu Beguelin tous deux invités pour l'occasion à rejoindre les compagnons.  

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Les futures recherches sur les archétypes féminins s’orienteront autour de la sorcière et par la suite de la prostituée. Ayant noté que le rôle prépondérant que les contes attribuent à la sorcière traduit le refus, dans nos sociétés, du principe féminin rendu, par là même, négatif. Gardienne du seuil, la sorcière incarne la peur de la vie et de son mystère, la crainte de l’inconscient qu’il faut consentir à affronter pour entrer dans l’aventure intérieure. …

 Le prochain volet de recherches s’orientera vers les archétypes familiaux, nous nous pencherons notamment sur le conte de Peau d’Ane, de Charles Perrault, et l’auteur Lars Noren «Automne et Hiver».